LES MOTS EN TRAVAIL SOCIAL
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A |
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Accompagnerl'action d'accompagner engage des pratiques du lien, de la rencontre, de la relation qui s'opère sur le terrain de la reconnaissance de l'autre considéré comme une personne, dans la réciprocité des libertés et dans les finalités des institutions. elle se concrétise dans une pratique de cheminement qui renvoie à l'éthique et aux éthiques dans un entre-trois qui se vit et qui peut se comprendre "entre" liberté, vigilance et dialogue. | |
AcculturationDernière étape d'un processus d'assimilation. Le terme d’acculturation recouvre ainsi l’ensemble des processus possibles mais il demeure, le plus couramment, utilisé dans sa définition restrictive de contact culturel entre deux sociétés de puissances inégales. En outre, les études anthropologiques conservent leur tendance à déchiffrer le changement culturel du point de vue d’un seul des deux univers en présence... Au niveau étymologique ce mot désigne "adoption et assimilation d'une culture étrangère". Il est composé du préfixe latin AD et de CULTURE pouvant être traduit pour ou vers la culture "de l'autre" (c'est nous qui rajoutons "de l'autre" afin de clarifier la direction que prend le "pour" dans la traduction). Au niveau proxémique ce substantif est un point central de l'ASSIMILATION | |
ActeurPersonne (physique et/ou morale) qui met en œuvre, qui participe à une action et/ou une activité. | |
ActionLes actions peuvent être considérées comme des organisations d’activités dotées d’unité de sens et/ou de signification, en anticipation ou en rétrospection, pour les personnes ou collectifs qui y sont engagés et/ou pour leur environnement social. | |
Action socialeElle tend à promouvoir, dans un cadre interministériel,
l ’autonomie et la protection des personnes, la cohésion
sociale, l ’exercice de la citoyenneté, à prévenir les
exclusions et à en corriger les effets. Elle repose sur une
évaluation continue des besoins et des attentes des
membres de tous les groupes sociaux, en particuliers des
personnes handicapées et des personnes âgées, des
personnes et des familles vulnérables, en situation de
précarité ou de pauvreté, et sur la mise à leur
disposition de prestations en espèces ou en nature. Elle
est mise en œuvre par l ’Etat, les collectivités territoriales
et leurs établissements publics, les organismes de sécurité
sociale, les associations ainsi que par les institutions
sociales et médico-sociales. Loi du 2 janvier 2002 art L 116-1 | |
ActivitéL’activité humaine peut être définie comme l’ensemble des actions formées à la fois par les transformations du monde physique, social, mental ou ontologique, dans lesquelles et par lesquelles se trouve engagé une personne ou un collectif, dans ses rapports avec son environnement, et par les transformations en situation, s’opérant à cette occasion. Activités au pluriel dans le dictionnaire pratique du travail social | |
Aide / SoutienDonner de soi-même pour contribuer à ce que la personne entreprend pour devenir un être humain libre. C'est faire avec et pour quelqu'un quelque chose qu'il ne peut pas faire seul. | |
Aide SocialeEnsemble des prestations sociales versées pour subvenir aux besoins primordiaux des personnes en situation de pauvreté. | |
Aidermise en œuvre d'une aide. | |
Aire TransitionnnelleLa notion d'aire transitionnelle fait appelle au concept d'objet transitionnelle. L'Objet transitionnel est une défense du bébé contre l'angoisse provoqué par le départ de sa mère. Par ce jeu (remplacement de la mère par l'objet) précurseur l'enfant accèdera plus tard à l'autonomie. "L'objet transitionnel et les phénomènes apportent ... une aire neutre d'expérience qui ne sera pas contestée" (Donald Winniccott, jeu et réalité, Paris, 1971, Gallimard, p.22). Cette aire d'expérience se situe entre le jeu et la réalité. Elle recouvre le champ relationnel où a lieu l'intervention. Ce milieu ouvert offre un espace d'expérience où sont renégociés les paradoxes qui affectent la vie de la personne. | |
Amour professionnelLe travailleur social ne peut pas être détaché dans son travail de clinicien, dans la construction de sa relation à l'usageant. Cet investissement professionnel s'oppose aux discours de neutralité, il s'agit de sentiment et d'action empathiques pondérée par une certaine retenue contexte facilitateur à la création d'une relation de confiance. | |
AnalyseL’analyse est l'élaboration d'un raisonnement réflexif et explicatif afin de comprendre et de donner à comprendre une situation, un objet, un sujet, ... ALFÖLDI rajoute "en trois étapes : la décomposition, le discernement et la synthèse." Nous comprenons ces etapes comme créés à partir du modèle hégélien : thèse, anti-thèse et synthèse, la synthese devenant a son tour une thèse et ainsi de suite ; cadre d'une recherche "vers l'infini et au-delà" (WD). | |
Analyse des pratiquesL’analyse des pratiques est un travail de perfectionnement, de distanciation et de conscientisation, engagé par un groupe de professionnels accompagnés par un animateur, sur l’exercice de leur métier dans les situations de terrain qui mettent en difficulté ou posent question. | |
Anomieune expérience sociale (groupe et individu) caractérisée par la perte ou l’effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques…) et le sentiment associé d’aliénation sociale et d’irrésolution. Le recul des valeurs aboutit à l’amenuisement, voire à la destruction du lien social, et le manque ou le surplus de lois ou de règles ne permet plus de garantir une régulation sociale suffisante. L'anomie construit une spirale d'exclusion par la perte au travers d'une déliquescence et dégénérescence de la responsabilité. | |
ApprentissageActivité d'une personne qui a pour but de développer ses connaissances, ses compétences et le savoir. | |
AutodidacteSujet qui assure l'autodirection de ses apprentissages en se substituant aux défaillances de l'Etat social et de ses institutions éducatives et formatrices. | |
AutonomieCapacité d'une personne ou d'un groupe à gérer ses dépendances dans un cadre en ayant des moyens de faire des choix. L'autonomie est partielle tout en s'inscrivant dans un processus d'avènement de soi par lequel on s'efforce de se donner à soi-même ses propres principes de vie libre en société. Le travail du professionnel est d'accompagner la personne ou le groupe afin que le curseur de l'autonomie soit toujours le plus proche du maximum d'une vie de qualité, bonne ou accomplie. Dans le cadre économique et politique actuel l'autonomie s'est transformée en injonction sociale. Par manque de moyens, ce qui sera toujours le cas de manière général, ce mot est porteur d'utopie, d'idéal, d'illusion et d'idéologie. | |
AutreCelui qui n'est pas soi | |
B |
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Besoins fondamentaux (les)les besoins physiologiques, le besoin de sécurité, le besoin d’appartenance, le besoin d’estime, le besoin de s’accomplir. | |
BientraitancePosture d'une personne morale ou physique qui vise le bien et le juste dans un environnement donné. Le degré de mise en œuvre de la bientraitance est corollé aux moyens quantitatifs et qualitatifs disponibles et utilisés dans cet environnement donné. | |
BonheurCapacité à trouver une signification, une satisfaction de soi. | |
BraconnageNous définirions avec M. Plantard le braconnage comme intelligence pratique des instruments technologiques, ... c’est l’art de faire avec les pairs et c’est en braconnant que l’appétit de savoir vient... | |
Bricolagele bricolage met en action l’ensemble des aptitudes sociocognitives qui font que chacun apprend son environnement puis le recompose autour de lui. Le bricolage, c’est l’art de faire avec ce que l’on a. C’est exécuter un grand nombre de tâches diversifiées dans univers instrumental clos, avec un ensemble fini d'outils et de matériaux pour réaliser un projet déterminé. | |
C |
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CapabiliteEnsemble des capacités qu'une personne à le droit de réaliser, qu'elle les exerce ou non. La capabilite c'est la capacité en situation (ensembles des compétences, des opportunités, des moyens, des réalisations et de la motivation) permise, soutenue et développée par des conditions sociales, politiques et économiques qui rendent possible leur exercice. | |
CapacitéCe que je peux faire (pourvoir dire, pouvoir agir, pouvoir (se) raconter, pouvoir s'imputer à soi-même, pouvoir promettre). | |
Chez soiExtérioriser mon intériorité reflet de ma conscience fil conducteur de ma conscience. Sentiment de se sentir le même à travers le temps au sein d'un lieu donné avec ma liberté d'exprimer mon intimité | |
Chrysalide du sensChangement d'un mot ou d'un groupe de mots donnant à vivre la même réalité ( hier C.A.T. aujourd'hui E.S.A.T. demain ...). La chrysalide du sens veut faire croire que le changement de mot ou du groupe de mots est un changement de regard sur le contenu créant un changement de vécue pour les usageants : c'est l'illusion du nouveau mot = nouvelle vie. | |
CirconstanceCaractéristiques du moment présent. | |
Cliniquela clinique du travail social désigne l’espace d’interaction entre un travailleur social et un usager, un usageant et/ou un groupe. | |
Cohésion socialeIdeal d'harmonie du vivre-ensemble. J. Jenson distingue ainsi cinq grandes dimensions de la cohésion sociale. La première se trouve dans le partage des valeurs communes. La deuxième dimension concerne le système économique et le fonctionnement du marché du travail, qui situent les individus sur une échelle allant de l'insertion à l'exclusion. La troisième dimension de la cohésion sociale relève du niveau de participation citoyenne. Une quatrième dimension, essentielle pour cette auteure, résulte du mode de régulation institutionnelle de reconnaissance ou de non-reconnaissance des différences. Enfin, la dernière dimension tient au degré de légitimité des institutions publiques et privées dans leur capacité à offrir un espace où peut se traiter la gestion des intérêts sociaux divergents. J. Jenson, Les Contours de la cohésion sociale : l'état de la recherche au Canada, Ottawa, réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, 1998. | |
Collaborationrelation qui réunit deux ou plusieurs personnes pour travailler ensemble sur un même objet, à partir d’un projet forgé par les différentes parties en fonction de leurs attentes respectives. | |
Compétence"ensemble de savoirs permettant de mobiliser et combiner les ressources" (Le Boterf, 2002, p. 115) en situation. | |
ComprendrePrendre ensemble tous les éléments de la réalité | |
ConceptUn concept est une construction rendant compte de caractéristiques communes à un objet et/ou un ensemble d’objets, de faits ou de phénomènes. | |
ConciliationDispositif de recherche de compromis par une mise en relation minimale des intérêts des parties en conflits. | |
ContrainteComposante de l'environnement qui vient à la fois limiter la puissance d'agir permettant du changement et en même temps établit un cadre support d'appui qui peut être butiner, bricoler, braconner. | |
Contrôle« opération consistant à vérifier qu’un dispositif est mis en application ou qu’un résultat concret attendu est réalisé » (De Ketele, Roegiers, 1996, p. 66). | |
Conviction« certitude ferme et suffisante pour l’action, mais non tout à fait rigoureuse, soit qu’elle repose seulement sur une très grande probabilité, soit qu’elle repose sur un mélange de raisons et de sentiments forts » (Lalande, 1996, p. 190) | |
Critèredimension-étalon en fonction de laquelle la réalité de l’objet reçoit une appréciation qualitative et quantitative. | |
cybercultureculture informatique complexe saturée d'imaginaire | |
D |
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DéontologieDevoir et/ou obligation, c'est de la morale à partir de l'adage : Ne fais pas à autrui ce que tu détesterais qu'il te fasse. | |
DésinstitutionalisationProcessus de destruction des institutions. C'est l'aspect "institué" qui est ciblé. | ||
Développementprocessus de croissance qui permet à une personne, un dispositif, un organisme, une théorie ou une méthode, d’atteindre son amplitude optimale. Pour une personne c'est un processus de croissance continue d’un être humain qui le conduit à acquérir ou développer des capacités physiques, psychiques et sociorelationnelles. Le développement d’une personne se poursuit tout au long de sa vie même s’il revêt des rythmes et des formes différentes. Ce développement peut être facilité ou au contraire empêché par l’environnement matériel, social et relationnel, dans lequel la personne se trouve. | |
DidactiqueVergnaud (1992) : "Étude des processus de transmission et d'appropriation des compétences en vue de les améliorer" | |
DifférenceÉcart d'avec la norme | |
DigitalUne première main humaine d'écriture informatique | ||
DigitalitéLa notion de « digitalité » désigne les pratiques d’action du
travail social qui sont produites avec et par les technologies
numériques. Elle met en évidence l’imbrication de l’aide humaine et de
l’utilisation du numérique dans la production de l’aide dans une
approche de travail social. La « digitalité » ouvre ainsi des
perspectives sur l’imbrication matérielle des professionnel·les, des
bénéficiaires et des technologies numériques dans la vie quotidienne.
(voir Weinhardt, Marc. 2022. Offene Fragen an die Hilfeform Beratung im
Spannungsfeld zwischen Digitalität und Digitalisierung. In:
EthikJournal. 8. Jg. (1). S. 1–15.) | |
DiscoursConstitué par un ensemble de phrases où quelqu'un dit quelque chose à quelqu'un à propos de quelque chose. | |
Dispositifc'est l'association d'un ensemble d'éléments dynamiques, limités et cohérents ; d'espace, de temps, de ressource et d'activité, en lien les uns avec les autres pour construire et/ou faire vivre une réponse opérante. | |
dispositionaptitude à faire quelque chose en se dotant des moyens requis | |
Don et Contre-DonDon et Contre-Don place le travailleur social devant une alternative délicate. Sans réciprocité dans l'échange, il est vain de faire passer un message à une personne vulnérable. le don appelle le contre don, sous peine de créer de la dette. Dans la mise en œuvre de la réciprocité c'est au contraire du lien qui est créé. Selon Fustier, le travail social, formaté par la norme salariale, installe l'aide sociale dans l'assistanat. Le travail social ouvert à la dynamique du don replace l'action sociale dans le dépassement du temps. Le professionnel donne quelque chose de plus, quelque chose de personnel. Il ne se cantonne pas aux limites de son contrat de travail... soit l'on reste dans les frontières rassurantes d'une action sociale traditionnelle et timorée, soit l'on s'implique davantage et il faut admettre la réciprocité du don. | |
Dynamique du conflitIl faut accepter d'engager le conflit lorsque son dépassement est prometteur d'amélioration. L'entrée dans le conflit marque une étape de différenciation entre les systèmes de fonctionnement et donc entre les personnes qui les portent. Il est préférable que la confrontation n'outrepasse pas le contrôle de l'agressivité. Les échanges chargés d'hostilités mettent en relief la variété des manières de pensée. Les uns et les autres sont contraints de se reconnaître mutuellement jusqu'en leurs divergences. L'issue d'un conflit mené avec habilité annonce les prémisses de la relation de confiance. La dynamique du conflit marque l'avancée d'une réflexion souterraine qui s'opère dans l'esprit de la personne accompagnée et/ou de son entourage. Il s'agit là du travail de perlaboration. | |
E |
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EducateurCelui qui se soucis de la vie de la personne jusqu'à accompagner et aider l'autre à retrouver et/ou soutenir l'envie de vivre afin qu'il se saisissent du sens de sa vie (temps, repères, trajectoires, rythmes) pour vivre, en reliant le sentiment de vécu avec la raison de vivre. | |
EducationConduire et accompagner une ou plusieurs personnes vers des buts. L''éducation est une relation par nature téléologique et asymétrique | |
É |
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Éducation informelleEst tout à la fois éducative récréative et citoyenne. | |
E |
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Education spécialiséeest un ensemble de théories, de concepts et de pratiques qui sur une durée déterminée concoure au soutien/aide, à l'accompagnement et à l'inclusion sociale de toutes personnes présentant des difficultés et/ou des différences. | ||
Elipse HerméneutiqueTransformation du cercle herméneutique en elipse à double foyer ex avec la dialectique temps et récit | |
EmpowermentL’empowerment, c’est s’emparer personnellement et collectivement d’une part significative de la décision quelles que soient les difficultés rencontrées. | |
Engagementl'engagement est un processus multidimensionnel (comportemental, émotionnel, cognitif et ontologique) composé d'une inscription dans un instant T manifestant le choix d'une activité plutôt qu'une autre, lié à une prise de décision volontaire, à un investissement dans cette activité et à une persévérance dans cette activité sur la durée. | |
É |
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ÉnonciationFait apparaître l'existant en lui donnant une expression. | |
ÉquipeUne équipe est un groupe de personnes réunies pour réaliser une tâche commune sous la guidance d’une autorité compétente dans le respect d’un ensemble de règles et de valeurs partagées. | |
E |
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Erreur « ce qui fausse un résultat, ce qui n’est pas conforme à la vérité ou à la réalité » (Grawitz, 1999, p. 157). | |
Estime de soiJugement de valeur de soi-même par soi-même sur soi-même produisant des effets positif et/ou négatif. Elle s'appuie sur la capacité de choisir qui permet d'agir intentionnellement et la capacité d'initiative qui permet de changer les choses le monde mais aussi se changer soi-même. | |
EthiqueVisée (souhait/désir) d'une vie accomplie, avec et pour autres, dans des institutions justes (Paul Ricoeur) L'éthique en science du travail social s'articulent principalement autour de deux pôles à maintenir ensemble : le premier est le primat de l'éthique sur le politique à partir de la question de la confiance dans le vouloir vivre-ensemble d'un peuple et le deuxième est d'ouvrir une brèche dans tous les processus de normalisation, interne et/ou externe, fonctionnant en aveugle afin de faire une place à la personne et/ou au groupe vulnérable. Ethos est la dimension même de la personne, elle est engagement dans des situations difficiles, voir impossibles. L'Ethos signifie l'engagement dans le choix de sa destinée. L'homme est celui qui peut agir sur son destin, celui qui peut sortir de ses déterministes. Travail en 4 étapes : 1 réfléchir individuellement et en groupe à nos pratiques dont aussi celles qui sont inacceptables 2 développer des attitudes inspirées par des principes éthiques universels 3 réfléchir sur le couple "autonomie, valeur" ET solidarité 4 il convient de nourrir nos réflexions et nos activités professionnelles par la pensée et les écrits des philosophes ... Ainsi nous pourrons tenter de développer nos capacités de discernement et nos paroles à propos. Ce travail est un effort constant et sur la durée qui s'effectue par des traductions incessantes entre expérience et démarche réflexive dont le contenu touche aux problématiques rencontrées, aux langages, à l'identité des acteurs aux désirs et frustrations des uns et des autres, la manière d'écrire de donner à voir autrui.... | |
EthiquesRegroupe l'ensemble, autant qu'il soit possible, des différentes conceptions éthique dans le cadre de la philosophie et des sciences sociales. | |
Ê |
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Être humainIndividu corps ET esprit | |
Être reconnuserait pour chacun recevoir l'assurance plénière de son identité à la faveur de la reconnaissance par autrui de son empire de capacité. | |
Être soiC'est une relation qui fait exister | |
É |
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ÉvaluationJugement de valeur | |
Évaluationprocessus qui produit un jugement de valeur pondéré, à partir d’un ensemble d’informations factuelles, en fonction d’un ensemble de critères étalonnés, sous l’influence du système de valeurs des évaluateurs. | |
ÉvènementQuelque chose arrive, se passe | |
E |
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Existence (l')La singularité de la destinée individuelle | |
ExpérienceUtilisation de connaissances acquises par la pratique élaborée en interaction avec de la pensée et de l'action d'une personne et/ou d'un groupe à partir de savoirs théoriques et/ou d'observations permettant de comprendre, d'expliquer et d'agir, donnant accès à une transformation de soi et de son environnement. | |
ExpliquerPropos qui permettent de suivre une pensée que je ne comprend pas. L'explication permet de redonner la main à la compréhension. | |
F |
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Fait« un fait est une réalité dynamique qui se constate dans le temps » (Lalande, 1999, p. 328) | |
Finalitéensemble des raisons qui motivent une démarche. | |
FormationActivité impliquant deux personnes dans une réciprocité éducatrice au sein d'une dimension sociale dont le but est de développer leurs connaissances et compétences. | |
G |
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GroupeLe groupe est un ensemble de personnes réunies dans l’accomplissement d’une tâche collective. Sa structure propre créée une tension identitaire entre conformité et différenciation. | |
H |
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HandicapConstitue un handicap au sens de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives, ou psychiques, d’un polyhandicap, ou d’un trouble de santé invalidant. » loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (art. 2) | |
HerméneutiqueIl existe différentes théories herméneutiques, science de l'interprétation des signes et de leurs valeurs : 1/ théorie perspectiviste (Nietzsche) tout est affaire d'interprétation. 2/ théorie perspectiviste épistémologique (Kuhn) la science ne peut s'appuyer que sur un paradigme d'interprétation. 3/ la théorie de l'historicisme (Dilthey) la science ne peut comprendre le phénomène qu'elle étudie uniquement à partir de son contexte. 4/ les théories herméneutique des profondeurs (dans les lignées de marx et freud) toute vision du monde serait guidée principalement par des intérêts plus ou moins avoués. La réalité n'est pas ce qu'elle est, le soupçon règne. 5/ la théorie universelle (Heidegger) porte un sens existentiel, l'homme étant une interrogation pour lui-même il est d'emblée un être voué à l'interprétation. 6/ la théorie universelle doit être entendue en un sens langagier. Toute interprétation, tout rapport au monde, présuppose le langage (Gadamer). Toute compréhension présuppose le langage. 7/ en reprenant les 6 théories précédentes la théorie moderne de l'herméneutique voit plutôt dans le langage une mise en forme du réel. La science du travail social ne se réduit pas aux points 1/ et 4/ pour construire une démarche scientifique de sa discipline. L'herméneutique n'est pas hermétique. Elle est la théorie des opérations de la compréhension dans leur rapport avec l'interprétation des textes d'où l'importance vitale de l'effectuation du discours comme texte pour le travail social sans cela pas d'approche scientifique possible. | |
I |
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IdentitéCe qui distingue soi des autres. Nous sommes tous des êtres issus d'une filiation. Nous sommes tous des êtres sexués. Nous nous inscrivons et nous nous construisons tous dans le temps (mêmeté et ipséité, Ricoeur). | |
Identité narrativel'identité narrative lie notre capacité d'être nous-même avec celle de nous raconter (et non pas de nous la raconter) nous-même de manière à nous reconnaitre nous-même. Ex : le livret 2 de la validation des acquis de l'expérience en est une expression. | |
IdéologieLa logique d'une idée | |
Implication professionnelleest constituée par une démarche volontaire d'implication renouvelée par le professionnel de l’ensemble des ressentis émotionnels qui influencent l’action d'engagement du travailleur social auprès des personnes. | |
IndividuEtre ayant une existance propre. | ||
Informatiquemode dominant de traitement et de diffusion de l'information | |
InstitutionRicoeur la notion recouvre 3 sens : - un sens large : toute pratique codifiée et sedimentee - un sens etroit : les grands ensembles structurant une société famille eglise état - un sens encore plus etroit aux seules institutions politiques Mais cest la structure de vivre ensemble d'une communauté historique peuple nation region qui semble être privilégiée. Marcel Mauss - institution au sens large - à savoir : aussi bien les usages et les modes, les préjugés et les superstitions que les constitutions politiques ou les organisations juridiques essentielles. Le terme recouvre deux familles de significations qui débouchent sur deux conceptions de l’institution. La première entend l’institution comme « forme sociale établie » (l’institué). La seconde renvoie aux processus par lesquels une société s’organise (l’instituant). | |
InstrumentObjet construit en vue d'un usage particulier | |
Intelligenceune propriété du système cognitif qui permet de s’adapter avec succès à l’environnement et d’apprendre de l’expérience. L’intelligence est moins une aptitude que la résultante d’un ensemble de processus de traitement de l’information dont la coordination conduit à atteindre avec succès le but fixé (dimension téléologique). Une adaptation réussie suppose d’identifier les contraintes posées par l’environnement, de faire preuve d’innovation en coordonnant de façon originale les ressources dont on dispose, ainsi que de mettre en pratique à bon escient des connaissances emmagasinées en mémoire à long terme. 100 mots de l'éducation que sais-je ? PUF 2018 pp. 27-28 | |
Intelligence ArtificielleThéories et techniques destinées à simuler l'intelligence humaine, l'IA permet d'exploiter les données pour en tirer de nouvelles connaissances. | |
IntentionnaliteActivité par laquelle une conscience se pose comme contenu de pensée ( ou noese) et pose par là même un objet pensé (ou noeme) dont la caractéristique à la propriété de viser un sens susceptible d'être identifié. | |
InternetEnsemble des réseaux, systèmes et équipements de communication | |
InterprétationC'est d'abord une explication un développement de la compréhension. | |
Intervention socialemode d'accompagnement s'appuyant sur une présence ponctuelle du professionnel dans le but de fournir une aide directe à la personne concernée sur une durée déterminée. | |
IntimitéL’intimité désigne le lien de soi à soi, qui part de la surface vers la profondeur, invisible et imperceptible de l’extérieur, et sur lequel l’éducateur ne peut intervenir sans que l’Autre l’y convie. L’intimité, c’est le derme intérieur de l’être, une peau qui a pu être déchirée par une maltraitance, un mot ou un regard malveillant. | |
IntrigueConfiguration cohérente et temporelle qui compose ensemble des évènements et des personnages. Ex : le livret 2 de VAE présenté au jury est une intrigue réflexive, ici la réflexivité correspond au fait de penser sa pratique tout en renvoyant à son identité narrative. | |
Intrigue (mise en)C'est une cohérence temporel | |
Intrigue narrativeLe propre de l'intrigue narrative c'est d'effectuer la synthèse de l'heterogene c'est à dire d'articuler dans une totalité signifiant des éléments aussi différents que les motivations internes et les circonstances externes. | |
IpseiteUn soi-même reflexif | |
K |
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KinésiqueMotricité du corps volontaire | |
L |
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L'identité personnelleElle est la rencontre des capacités que la personne s'attribue avec le regard que pose autrui pour donner à cette conviction personnelle un statut social. | |
LaïcitésAu de-là du principe de séparation des Eglises et de l'Etat, la laïcité est une idéologie de compromis qui se traduit dans la législation. Rien qu'en France il existe plusieurs conceptions laïques qui coexistent ensembles dans la législation : les associations diocésaines, le concordat, le décret Mandel du 16 janvier 1939 et ses décrets dérivés, l'ordonnance du roi Charles X du 27 août 1827, la loi n° 61-814 du 29 juillet 1961 concernant les îles Wallis et Futuna. Le refus de la religion dans l'espace public en France émane d'une idéologie areligieuse (refus de dépendre ou de devoir quoique se soit à l'église romaine). Au niveau de l'histoire l'église romaine a été en France l'administration, le bâtisseur, l'éducateur et pouvoir central du pays. Le processus de laïcisation est le remplacement de l'église romaine par l'Etat. Sans idéologie, les démocraties laïques s'identifient par trois critères à maintenir ensemble : le fonctionnement sécularisé de l'état, la liberté de conscience et les croyances sont égales entre elles. Ce troisième éléments est impossible à vivre et à faire vivres pour les croyances. | |
Le choix pour le sensc'est affirmer le caractère universelle de la signification, la possibilité de parler du sens, du sens de la volonté, du sens du désir, du sens ... toute expérience possède un sens qu'accomplit l'explication/compréhension. | |
LevinasPhilosophe français, influant au niveau de la question de l'altérité pense principalement l'éthique de la responsabilité sur le mode de la substitution. En cela il inscrit sa pensée philosophique dans sa tradition spirituelle hébraïque, le bouc émissaire, pâque,... Le point de départ de la réflexion philosophique de Levinas est Talmudique à partir d'Abraham avec la centralité de la question de la révélation (ici le fait que Dieu parle dans la Thora). Lévinas s'inspire de la loi mosaïque qui fut donné au mont Sinaï par Dieu. Peu comprenne Levinas et utilise quand même sa radicalité car l'autre en tant que personne est inaccessible, non connaissable et dans sa responsabilité éthique l'autre est uniquement une charge au sens d'un poids, "jusqu'à la substitution qui fait de moi l'otage de l'autre" (Pelluchon, 2020 : 18), tout le temps. Ce versant radicale et négatif, du rapport à l'autre, à partir de et pour soi pense l'éthique et la responsabilité sur le mode de l'obligation pour dire l'inévitabilité du risque de la souffrance de la relation à partir de l'idée que l'autre est totalement différent de soi, inaccessible (comme Dieu pour l'homme). cf des auteurs comme François-David Sebbah. | |
LienCe qui réunit des personnes et/ou des groupes entre eux. | |
Littératie numériqueLa littératie numérique est la capacité à participer à une société qui utilise le numérique dans une visée globale comprise comme la combinaison de capacités technologiques, de compétences intellectuelles et de comportements éthiques. | |
Logiciel libreUn logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et juridiquement1, ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus2. Ces droits peuvent être simplement disponibles — cas du domaine public — ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les « licences copyleft » garantissent le maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. | |
LoiLa loi donne une intention générale. | |
M |
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Maltraitancemaltraitance d’une personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action, compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux, et/ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non ; leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. | |
Milieu (Le)Le milieu, c’est tout ce avec quoi la personne interagit, que ce soit des problèmes, des objets ou des individus. "Le milieu est alors l’ensemble des objets institutionnels de la situation avec lesquels la personne entretient des rapports stables, en l’absence desquels la relation ne pourrait s’établir. Pour le dire autrement, le milieu est alors l’ensemble des objets de la situation qui sont, pour le sujet, transparents, « allant de soi » (Chevallard, 1996 : 173)" | |
MimesisCapacité d'imiter l'action humaine par le biais de la représentation théâtrale | |
Modèle (Le)Celui qui est pris pour exemple. La nécessité de prendre appui sur un modèle afin de se construire découle d’une des limites essentielles de la condition humaine : nul être ne peut atteindre seul le sens de son existence ! Cette réalité-là légitime en retour la fonction de l’éducateur. Le modèle doit se garder de la tentation du pouvoir et, à cet égard, il doit être à la fois exemplaire (Alain Rey) et faillible. le modèle est prêt à partager parce qu’il n’est que le dépositaire des quelques qualités qu'il s'est approprié dans son parcours de vie. L’éducateur comme modèle doit savoir se garder de la tentation de « modeler ». C’est à cette condition que le modèle conserve le fil de la transmission. | |
MorcellementL'accompagnement et l'aide de l'éducateur est globale et de fait est une action pour soutenir l'individu, nous parlerons alors d'une personne c'est à dire un être totale, qui s'oppose à la vision réductrice qu'opère toutes activités humaines sur le mode de la séparation, le morcellement : psychologie (sujet), médecine (patient), éducation (élève, étudiant), juridique (citoyen), économie (producteur, distributeur, consommateur), travail-social (usagent) ... | |
MotivationLa motivation désigne l’ensemble des facteurs internes qui poussent une personne à s’engager dans un type d’activité ou de conduite et à y persister durablement. Parmi ces facteurs, on peut distinguer la valeur accordée à l’activité, c’est-à-dire le plaisir qui lui est associé (motivation intrinsèque) ou les retombées que l’on peut en attendre (motivation extrinsèque), ainsi que le sentiment d’être suffisamment compétent pour la mener à son terme avec succès. Le concept de motivation cherche à rendre compte à la fois de l’entrée dans l’action et du maintien dans celle-ci. Pour distinguer ces deux aspects, il est utile de parler de motivation initiale et de régulation de la motivation. Une motivation initiale suffisante est indispensable pour mettre l’individu en mouvement. Toutefois, une fois passé ce premier stade, la motivation peut s’effriter du fait de l’irruption d’activités concurrentes ou de difficultés imprévues. Il faut alors trouver des ressources pour entretenir la motivation. Deux grands types de motivation sont à distinguer, l’approche et l’évitement. Dans le premier cas, le ressort de l’action est de se rapprocher d’un but valorisé ... Dans le cas de l’évitement, il s’agit au contraire de s’éloigner ou de se tenir éloigné d’un but jugé de façon négative ... L’intérêt de l’opposition approche/évitement est de montrer que le fait de ne pas agir apparaît comme une conduite dûment motivée à part entière. 100 mots de l'éducation que sais-je ? PUF 2018 pp. 29-30 | |
MusiqueTransformation de la dissonance en harmonie et de la tension en résolution. | |
MytheLa période du mythe couvre des millénaires de l’histoire de l’homme et nous avons pu en repérer différentes approches : - Le mythe peut se comprendre comme un effort maladroit à résoudre des problèmes scientifiques de façon non scientifique, - Une deuxième approche donne la possibilité de percevoir le mythe tel qu’il est vécu par celui qui y croit. Alors le mythe structure la vie et l’on découvre qu’il n’est pas simplement une petite histoire pour combler un manque de connaissance scientifique, mais un geste d’inscription dans le réel, une parole qui organise le monde, qui, dans un sens, le crée, qui situe l’homme, sans quoi le monde ne serait pas viable. - Enfin l’approche de M. René GIRARD qui essaie d’interpréter le mythe en fonction d’un souvenir historique réel Le mythe peut se comprendre comme un transformateur qui adapte l’énergie du sacré aux besoins de l’homme pour lui permettre de s’épanouir. A ce stade du mythe où l’homme s’approprie son inclusion dans ce monde de manière amalgamée, tout semble soudé : l’homme et le monde, la divinité et le terrestre. Nous aurions l’impression de faire face à un organisme vivant monocellulaire. On peut dire que l’on observe un début de dissociation de cette symbiose dans la marche de l'histoire, nous passons d’un seul ensemble dans ce monde du mythe au multiple avec la mythologie. Le mythe peut être perçu comme un geste simple d’installation dans le monde, indissociable du rite. | |
MythosC'est la mise en intrigue narrative sur laquelle repose en dernière instance la représentation de l'action humaine. | |
N |
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NotionUn concept toujours en tension entre ses différents sens. | |
NumériqueNous comprenons le numérique comme l'ensemble des éléments suivants : des usages, de l'informatique et de l'internet à partir de cybercultures. Nous y voyons aussi une deuxième main d'écriture de la machine après le digital | |
O |
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OutilL'outil est un objet accessible donnant accès à un usage ou à des usages. L'outil est la composante technique de la vie humaine | ||
P |
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ParlerQuelqu'un qui dit quelque chose à quelqu'un | |
Partage d'informations à caractère secretacte de discernement des informations qui, partagées ou révélées, peuvent être utiles à l'accompagnement de l'usager et à l'usageant. | ||
PathologieCelui qui subit, pâtit de quelque chose. La pathologie ne se réduit pas au médical | |
PenserSe donner les moyens réflexif, éthique et intellectuel de s'affranchir des idéologies. | |
PerlaborationLa perlaboration est le cheminement accompli par un message difficile à accepter, dans un l'esprit de la personne qui vient de le recevoir. Bien que le message soit ouvertement rejeté, sa signification a commencé d'influencer son destinataire. C'est une sorte de travail psychique ... . Au cours du travail de perlaboration sont activés des résistances, c'est à dire des forces mentales qui combattent le sens du message dérangeant mais néanmoins reçu... Dans un premier temps, nous avons tendance à rejeter le message qui nous dérange fâcheusement. C'est le refoulement dont parlent les pyschanalystes... Tenir compte de la perlaboration revient à respecter le temps psychique des personnes. Ainsi, le professionnel est-il amené à régler sa montre sur le pendule qui scande le temps de la personne. Comment espérer faire passer le moindre message, si l'on ne laisse pas à celui qui le reçoit le temps de le comprendre, de l'assimiler, de se l'approprier ? Or ce temps n'est pas le même selon les individus. Le temps de la perlaboration varie également selon la teneur du message. | |
Personne (La)Individu de l'espèce humaine capable et souffrant, douée d'une conscience, posant la question du sens. | |
PhénoménologiePhilosophie qui donne à voir la réalité qui dévoile les faiblesses des approches philosophiques traditionnelles sans pour autant être capable de proposer des solutions pour résoudre ces faiblesses. Pour cela elle a besoin de l'hermeneutique et plus précisément de la "riposte poétique" | |
Positionnement professionnelC'est une aptitude réflexive sur ses actes et ses paroles, une capacité de se situer vis à vis de la société, de l'institution, des partenaires et des personnes accompagnées en identifiant ses propres normes tout en sachant prendre à leur égard le recul nécessaire et suffisant. | |
PratiqueLa pratique est l’exercice d’une activité volontaire considérée dans son contexte complexe qui lui donne signification dans un monde effectivement vécue modifiant l’environnement en associant un ensemble de compétences avec une expérience prolongée. | |
ProjetUne intention s'appuyant sur un dispositif pour être mis en action. Certains projets s'inscrivent dans une obligation légale d'évaluation. | |
Propédeutique | |
Puissance d'agirCapacité de choisir telle chose, telle personne, telle direction ... plutôt que telle autre indépendamment du degré de contrainte toujours existant quel qu'en soit le niveau. | |
R |
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R.I.D.E.S.Les RIDES ( Recommandations Injonctions Demandes Évaluations Sécurisations) sont des dispositions réglées à agir et à faire agir c'est à dire des règles à suivre pour être reconnu comme sachant agir correctement dans les secteurs de la santé du social et du médico-social. | |
RaisonLa recherche de la précision conceptuelle, de l'enchaînement systématique et de la clarté telle que l'a formée la tradition philosophique... | |
RapportRelation d'ordre social, moral, affectif qu'une personne (un groupe de personnes, une collectivité) entretient avec une autre personne (un groupe de personnes, une collectivité), avec son environnement. | |
Rapport au savoirLe rapport au savoir peut être définie comme une « relation de sens entre un individu et les processus et les produits de savoir », en travail social ce concept est clinique c'est à dire ici cerne les processus de construction des savoirs afin de donner les clefs de son apprentissage à la personne ou au groupe qui apprend. | |
Réalité Perception subjective et partielle du réel. | |
Réciprocité EducativeRapport asymétrique de singularités qui parviennent à s'engager ensemble dans un même acte d'éducation au travers d'un mouvement d'apprentissage d'aller-retour apprenant de l'un à l'autre et de l'un par l'autre. | |
Réciprocité pédagogiqueRapport asymétrique d'institutions qui parviennent à s'engager ensemble dans un même dispositif d'éducation au travers d'un mouvement d'apprentissage d'aller-retour apprenant de l'un à l'autre et de l'un par l'autre. | |
RécitLa dimension langagière proportionnée à la dimension temporelle de la vie. C'est une histoire de vie racontée. | |
ReconnaissanceUn parcours de l'exploration : donner-recevoir-rendre. | |
Reconnaîtreserait par chacun de donner à autrui l'assurance plénière de son identité à la faveur de la reconnaissance de son empire de capacités. | |
Référence (La)Au sein de l'éducation spécialisée la complexité du travail éducatif nous amène à dégager le contenu du concept de référence :
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RéflexifPenser par soi-même à partir de soi sur soi-même pour soi-même et les autres. | |
RéflexionNotre définition du point central de la réflexion indiqué par la figure 1.2 de l'article de Catherine Beauchamps in le virage réflexif en éducation est : la réflexion est la formulation dynamique et évolutive de la rencontre de nos mondes intérieur et extérieur touchant à notre univers. Pour ricoeur la réflexion est l'appropriation de notre effort pour exister et de notre désir d'être, à travers les œuvres qui témoignent de cet effort et de ce desir | |
RéflexivitéLa réflexivité est la capacité d'une personne à se prendre lui-même comme objet de réflexion dans une analyse critique et constructive destinée à mieux se comprendre et à mieux comprendre autrui. | |
Régisseur numériqueest une fonction de direction au sein du secteur social et médico-social qui apporte des réponses institutionnelles d'ordre politique, technique et clinique au travers des choix numérique effectués concernant l'accompagnement de personnes et/ou de groupes vulnérables . | |
RègleLigne directrice de conduite imposée ou adoptée, un principe d'action qui indique ce qui doit être fait. Les règles de pratique en travail social découlent des valeurs et des idéologies éducatives. | |
RégulationLa régulation en travail social désigne une instance qui se réunit pour dénouer une situation bloquée en repositionnant le cadre d’intervention. | |
Relation d’aideRapport asymétrique dans lequel l’un au moins des deux protagonistes cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement et une plus grande capacité d’affronter la vie. ROGIERS Carl, 2005, [1968], Le développement de la personne, Paris, Interédition, p. 27 | |
Relation éducativeest un rapport avec une visée impliquant une réciprocité, une rétroaction et un effort dans un cadre donné. | |
ReligionFormulation d'une croyance qui se veut source principale de vérité quel qu'en soit le degré. | |
RencontreFait de se retrouver fortuitement ou pas en présence d'une autre ou d'autres personnes. | |
RésilienceLa reprise d'un nouveau développement après un traumatisme. | |
ResponsabilitéEngagement envers autrui. La responsabilité repose sur 2 principes : la solidarité entre plusieurs individus et celui d'une garantie réciproque sans laquelle la cohésion sociale ne peut exister faute de promesses tenues. La responsabilité nécessite un décentrement de soi tout en gardant autorité sur soi et sur son monde. | |
RitePratique réglée de caractère sacré ou symbolique | |
S |
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SantéLa santé est définie comme un état de complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. | |
Science du Travail SocialLa science du travail social identifie les savoirs théoriques, cliniques, éthiques et pratiques issu du travail social en éducation spécialisée ( 6 champs supplémentaires distincts existent : le service social, l'animation, la petite enfance, l'insertion, l'accueil à domicile et le développement social local). Notre 1ère cible concernant ce glossaire est la science du travail social qui émane de la philosophie pour trouver sa place dans les sciences humaines entre la psychosociologie et les sciences l'éducation. En ce sens son épistémologie et son herméneutique s'inscrivent dans une voie d'élaboration longue. | |
Secret partagéN'existe pas | ||
Secret professionnelLe secret professionnel est la garantie d'une protection de l'intime du sujet pour lui permettre de se réinscrire ou de se reapproprier son histoire personnelle. Le secret renvoie à un triple sens : séparer, décider et mettre de côté. Le secret peut être l'occasion des pires tyranies et sans secret, le sujet humain peut être détruit. | |
SexualitéComme le boire et le manger, la sexualité participe de la colonne vertébrale de l’être. Tenter de dénier la sexualité d’un individu c’est le rejeter dans l’anomie et la maintenir dans l’anomalie. | |
SituationEnsemble des circonstances dans lesquelles une personne ou un groupe se situe à un moment T | |
Situation apprenanteUne situation apprenante, à partir de laquelle on apprend, combine à la fois les enjeux professionnels, les motifs d’action et l’engagement actif et authentique des professionnels. | |
Situation-problèmeLa situation-problème désigne l’ensemble des difficultés relationnelles, familiales, psychologiques, sanitaires, financières ou sociales, dépassant les capacités d’intégration et d’autonomie d’une personne en crise ou en panne dans son environnement de vie. | |
Sobriété numériqueUn usage nécessaire, proportionné et raisonnable du numérique | |
Soinle soin est une action qui contribue à la santé d'une personne. | |
SolidaritéLa solidarité réunit les membres d’un groupe partageant une identité et un intérêt communs dans un devoir d’entraide et de dépendance réciproque. | |
SymboleCe qui est mis à la place de ... | |
T |
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TéléaccompagnementAccompagnement à distance au travers d'un instrument technologique. | |
TraductionCapacité à produire une variante de sens d'une culture à une autre et vice versa | |
Travail-Social1/ Définition international du travail-social Source : https://www.eassw.org/global/definition-internationale-du-travail-social/ 2/ Définition des nations unis 3/ Définition du travail-social en France est plus réductrice qu'à l'internationale Source : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000034663455/ 4/ Définition du Conseil supérieur français du travail social 5/ Dictionnaire Pratique du travail social ************************************************************** 1/ Définition internationale du travail social Définition internationale du travail social approuvée par l’assemblée générale de IASSW le 10 Juillet 2014 Melbourne. Le Travail social est une pratique professionnelle et une discipline. Il promeut le changement et le développement social, la cohésion sociale, le pouvoir d’agir et la libération des personnes. Les principes de justice sociale, de droit de la personne, de responsabilité sociale collective et de respect des diversités, sont au cœur du travail social. Etayé par les théories du travail social, des sciences sociales, des sciences humaines et des connaissances autochtones, le travail social encourage les personnes et les structures à relever les défis de la vie et agit pour améliorer le bien-être de tous. 2/ Définition des nations unis Une définition a été donnée par les Nations unies en 1959, laquelle insiste sur le type de relation entre le travailleur social et l’individu : « Le travail social est une activité visant à aider à l’adaptation réciproque des individus et de leur milieu social, cet objectif est atteint par l’utilisation de techniques et de méthodes destinées à permettre aux individus, aux groupes, aux collectivités de faire face à leurs besoins, de résoudre les problèmes que pose leur adaptation à une société en évolution, grâce à une action coopérative, d’améliorer les conditions économiques et sociales. » source : Le travail social : de quoi parle-t-on ? Sandrine Dauphin dans Informations sociales 2009/2 (n° 152), pages 8 à 10 3/ Définition du travail-social en France est plus réductrice qu'à l'internationale Article D142-1-1Version en vigueur depuis le 11 mai 2017Le travail social vise à permettre l'accès des personnes à l'ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. Dans un but d'émancipation, d'accès à l'autonomie, de protection et de participation des personnes, le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société. Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. A cette fin, le travail social regroupe un ensemble de pratiques professionnelles qui s'inscrit dans un champ pluridisciplinaire et interdisciplinaire. Il s'appuie sur des principes éthiques et déontologiques, sur des savoirs universitaires en sciences sociales et humaines, sur les savoirs pratiques et théoriques des professionnels du travail social et les savoirs issus de l'expérience des personnes bénéficiant d'un accompagnement social, celles-ci étant associées à la construction des réponses à leurs besoins. Il se fonde sur la relation entre le professionnel du travail social et la personne accompagnée, dans le respect de la dignité de cette dernière. Le travail social s'exerce dans le cadre des principes de solidarité, de justice sociale et prend en considération la diversité des personnes bénéficiant d'un accompagnement social. La différence fondamentale entre la définition internationale et la définition française est que cette dernière réduit le travail social à une pratique. 4/ Conseil supérieur français du travail social En France, le Conseil supérieur français du travail social propose une
définition qui repose sur les finalités de ce dernier : « Retisser
des liens entre individus et groupes sociaux qui, pour des raisons
diverses, se situent en dessous ou en dehors des normes de la
collectivité de référence » (cité par Guelamine, 2001, p. 11) 5/ Dictionnaire Pratique du travail social p. IX "Nous retiendrons dans ce dictionnaire le concept de travail social comme secteur professionnel incluant des actions, des théories, des institutions, des références législatives et réglementaires, formant un ensemble institutionnalisé ... le critère le plus pertinent est du coté de la fonction de ce secteur : la résolution de problèmes rencontrés par des individus ou des groupes vis à vis de leur environnement en fonction de leurs besoins et dans un but de cohésion sociale." | |
U |
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UrbaniserUrbaniser, c’est-à-dire, d’après le Club Urba-EA, organiser la transformation progressive et continue de son système d’information visant à le simplifier, à optimiser sa valeur ajoutée et à le rendre plus réactif et flexible vis à vis des évolutions stratégiques de l'institution, tout en s'appuyant sur les opportunités technologiques existantes Source en passant par le site d'allea | |
UsageMise en œuvre d'une capacité | |
UsagentUsager expert a part entière de sa situation et crédible au travers de 5 points : Instaurer une relation d’étayage, soutenir l’animation de la vie quotidienne et les tâches domestiques, œuvrer pour l’adaptation permanente des institutions aux besoins des usagers, partager, transmettre et interpréter de l’information médicale, sociale et politique, se positionner comme expert dans les différents temps individuels et collectif. C'es la figure du paire-aidant. Considérer la personne comme un usagent en travail social c'est sortir des sciences de l'éducation en acceptant la relation comme égalitaire, cette approche qu'elle soit positive ou négative est révolutionnaire. En travail social elle porte en elle le risque de l'amitié et de l'approche marchande. | |
Usagesensembles de pratiques socialisées s'inscrivant dans des contextes socio-historiques qui se succèdent en 3 moments successifs : innovation, massification et banalisation. | |
Utilisabilitése réfère à la facilité de l'utilisation d'y système | |
UtilitéPossibilité qu'à l'utilisateur d'atteindre ses objectifs au moyen de l’interaction avec le dispositif, le système, le groupe, les personnes ... | |
V |
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Vérité Propriété intrinsèque du réel dont il est cependant inévitable d’admettre que nous l’appréhendons subjectivement et partiellement. | |
ViolenceElle est inscrite dans la structure de l'action humaine quand j'agis un autre subi mon action. La violence se glisse entre l'agent et le patient. L'éventail de la violence est très large elle peut aller de la captation de la volonté de l'autre à sa destruction physique. La violence appelle la morale pour la réduire. | |