LES MOTS EN TRAVAIL SOCIAL
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IpseiteUn soi-même reflexif | |
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KinésiqueMotricité du corps volontaire | |
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L'identité personnelleElle est la rencontre des capacités que la personne s'attribue avec le regard que pose autrui pour donner à cette conviction personnelle un statut social. | |
Le choix pour le sensc'est affirmer le caractère universelle de la signification, la possibilité de parler du sens, du sens de la volonté, du sens du désir, du sens ... toute expérience possède un sens qu'accomplit l'explication/compréhension. | |
LevinasPhilosophe français, influant au niveau de la question de l'altérité pense principalement l'éthique de la responsabilité sur le mode de la substitution. En cela il inscrit sa pensée philosophique dans sa tradition spirituelle hébraïque, le bouc émissaire, pâque,... Le point de départ de la réflexion philosophique de Levinas est Talmudique à partir d'Abraham avec la centralité de la question de la révélation (ici le fait que Dieu parle dans la Thora). Lévinas s'inspire de la loi mosaïque qui fut donné au mont Sinaï par Dieu. Peu comprenne Levinas et utilise quand même sa radicalité car l'autre en tant que personne est inaccessible, non connaissable et dans sa responsabilité éthique l'autre est uniquement une charge au sens d'un poids, "jusqu'à la substitution qui fait de moi l'otage de l'autre" (Pelluchon, 2020 : 18), tout le temps. Ce versant radicale et négatif, du rapport à l'autre, à partir de et pour soi pense l'éthique et la responsabilité sur le mode de l'obligation pour dire l'inévitabilité du risque de la souffrance de la relation à partir de l'idée que l'autre est totalement différent de soi, inaccessible (comme Dieu pour l'homme). cf des auteurs comme François-David Sebbah. | |
LienCe qui réunit des personnes et/ou des groupes entre eux. | |
Littératie numériqueLa littératie numérique est la capacité à participer à une société qui utilise le numérique dans une visée globale comprise comme la combinaison de capacités technologiques, de compétences intellectuelles et de comportements éthiques. | |
Logiciel libreUn logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et juridiquement1, ceci afin de garantir certaines libertés induites, dont le contrôle du programme par l'utilisateur et la possibilité de partage entre individus2. Ces droits peuvent être simplement disponibles — cas du domaine public — ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les « licences copyleft » garantissent le maintien de ces droits aux utilisateurs même pour les travaux dérivés. | |
LoiLa loi donne une intention générale. | |
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Maltraitancemaltraitance d’une personne en situation de vulnérabilité lorsqu’un geste, une parole, une action ou un défaut d’action, compromet ou porte atteinte à son développement, à ses droits, à ses besoins fondamentaux, et/ou à sa santé et que cette atteinte intervient dans une relation de confiance, de dépendance, de soin ou d’accompagnement. Les situations de maltraitance peuvent être ponctuelles ou durables, intentionnelles ou non ; leur origine peut être individuelle, collective ou institutionnelle. | |
Milieu (Le)Le milieu, c’est tout ce avec quoi la personne interagit, que ce soit des problèmes, des objets ou des individus. "Le milieu est alors l’ensemble des objets institutionnels de la situation avec lesquels la personne entretient des rapports stables, en l’absence desquels la relation ne pourrait s’établir. Pour le dire autrement, le milieu est alors l’ensemble des objets de la situation qui sont, pour le sujet, transparents, « allant de soi » (Chevallard, 1996 : 173)" | |
MimesisCapacité d'imiter l'action humaine par le biais de la représentation théâtrale | |
Modèle (Le)Celui qui est pris pour exemple. La nécessité de prendre appui sur un modèle afin de se construire découle d’une des limites essentielles de la condition humaine : nul être ne peut atteindre seul le sens de son existence ! Cette réalité-là légitime en retour la fonction de l’éducateur. Le modèle doit se garder de la tentation du pouvoir et, à cet égard, il doit être à la fois exemplaire (Alain Rey) et faillible. le modèle est prêt à partager parce qu’il n’est que le dépositaire des quelques qualités qu'il s'est approprié dans son parcours de vie. L’éducateur comme modèle doit savoir se garder de la tentation de « modeler ». C’est à cette condition que le modèle conserve le fil de la transmission. | |
MorcellementL'accompagnement et l'aide de l'éducateur est globale et de fait est une action pour soutenir l'individu, nous parlerons alors d'une personne c'est à dire un être totale, qui s'oppose à la vision réductrice qu'opère toutes activités humaines sur le mode de la séparation, le morcellement : psychologie (sujet), médecine (patient), éducation (élève, étudiant), juridique (citoyen), économie (producteur, distributeur, consommateur), travail-social (usagent) ... | |
MotivationLa motivation désigne l’ensemble des facteurs internes qui poussent une personne à s’engager dans un type d’activité ou de conduite et à y persister durablement. Parmi ces facteurs, on peut distinguer la valeur accordée à l’activité, c’est-à-dire le plaisir qui lui est associé (motivation intrinsèque) ou les retombées que l’on peut en attendre (motivation extrinsèque), ainsi que le sentiment d’être suffisamment compétent pour la mener à son terme avec succès. Le concept de motivation cherche à rendre compte à la fois de l’entrée dans l’action et du maintien dans celle-ci. Pour distinguer ces deux aspects, il est utile de parler de motivation initiale et de régulation de la motivation. Une motivation initiale suffisante est indispensable pour mettre l’individu en mouvement. Toutefois, une fois passé ce premier stade, la motivation peut s’effriter du fait de l’irruption d’activités concurrentes ou de difficultés imprévues. Il faut alors trouver des ressources pour entretenir la motivation. Deux grands types de motivation sont à distinguer, l’approche et l’évitement. Dans le premier cas, le ressort de l’action est de se rapprocher d’un but valorisé ... Dans le cas de l’évitement, il s’agit au contraire de s’éloigner ou de se tenir éloigné d’un but jugé de façon négative ... L’intérêt de l’opposition approche/évitement est de montrer que le fait de ne pas agir apparaît comme une conduite dûment motivée à part entière. 100 mots de l'éducation que sais-je ? PUF 2018 pp. 29-30 | |
MusiqueTransformation de la dissonance en harmonie et de la tension en résolution. | |
MytheLa période du mythe couvre des millénaires de l’histoire de l’homme et nous avons pu en repérer différentes approches : - Le mythe peut se comprendre comme un effort maladroit à résoudre des problèmes scientifiques de façon non scientifique, - Une deuxième approche donne la possibilité de percevoir le mythe tel qu’il est vécu par celui qui y croit. Alors le mythe structure la vie et l’on découvre qu’il n’est pas simplement une petite histoire pour combler un manque de connaissance scientifique, mais un geste d’inscription dans le réel, une parole qui organise le monde, qui, dans un sens, le crée, qui situe l’homme, sans quoi le monde ne serait pas viable. - Enfin l’approche de M. René GIRARD qui essaie d’interpréter le mythe en fonction d’un souvenir historique réel Le mythe peut se comprendre comme un transformateur qui adapte l’énergie du sacré aux besoins de l’homme pour lui permettre de s’épanouir. A ce stade du mythe où l’homme s’approprie son inclusion dans ce monde de manière amalgamée, tout semble soudé : l’homme et le monde, la divinité et le terrestre. Nous aurions l’impression de faire face à un organisme vivant monocellulaire. On peut dire que l’on observe un début de dissociation de cette symbiose dans la marche de l'histoire, nous passons d’un seul ensemble dans ce monde du mythe au multiple avec la mythologie. Le mythe peut être perçu comme un geste simple d’installation dans le monde, indissociable du rite. | |
MythosC'est la mise en intrigue narrative sur laquelle repose en dernière instance la représentation de l'action humaine. | |
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NotionUn concept toujours en tension entre ses différents sens. | |
NumériqueNous comprenons le numérique comme l'ensemble des éléments suivants : des usages, de l'informatique et de l'internet à partir de cybercultures. Nous y voyons aussi une deuxième main d'écriture de la machine après le digital | |
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OutilL'outil est un objet accessible donnant accès à un usage ou à des usages. L'outil est la composante technique de la vie humaine | ||
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ParlerQuelqu'un qui dit quelque chose à quelqu'un | |
Partage d'informations à caractère secretacte de discernement des informations qui, partagées ou révélées, peuvent être utiles à l'accompagnement de l'usager et à l'usageant. | ||
PathologieCelui qui subit, pâtit de quelque chose. La pathologie ne se réduit pas au médical | |
PenserSe donner les moyens réflexif, éthique et intellectuel de s'affranchir des idéologies. | |
PerlaborationLa perlaboration est le cheminement accompli par un message difficile à accepter, dans un l'esprit de la personne qui vient de le recevoir. Bien que le message soit ouvertement rejeté, sa signification a commencé d'influencer son destinataire. C'est une sorte de travail psychique ... . Au cours du travail de perlaboration sont activés des résistances, c'est à dire des forces mentales qui combattent le sens du message dérangeant mais néanmoins reçu... Dans un premier temps, nous avons tendance à rejeter le message qui nous dérange fâcheusement. C'est le refoulement dont parlent les pyschanalystes... Tenir compte de la perlaboration revient à respecter le temps psychique des personnes. Ainsi, le professionnel est-il amené à régler sa montre sur le pendule qui scande le temps de la personne. Comment espérer faire passer le moindre message, si l'on ne laisse pas à celui qui le reçoit le temps de le comprendre, de l'assimiler, de se l'approprier ? Or ce temps n'est pas le même selon les individus. Le temps de la perlaboration varie également selon la teneur du message. | |
Personne (La)Individu de l'espèce humaine capable et souffrant, douée d'une conscience, posant la question du sens. | |
PhénoménologiePhilosophie qui donne à voir la réalité qui dévoile les faiblesses des approches philosophiques traditionnelles sans pour autant être capable de proposer des solutions pour résoudre ces faiblesses. Pour cela elle a besoin de l'hermeneutique et plus précisément de la "riposte poétique" | |
Positionnement professionnelC'est une aptitude réflexive sur ses actes et ses paroles, une capacité de se situer vis à vis de la société, de l'institution, des partenaires et des personnes accompagnées en identifiant ses propres normes tout en sachant prendre à leur égard le recul nécessaire et suffisant. | |
PratiqueLa pratique est l’exercice d’une activité volontaire considérée dans son contexte complexe qui lui donne signification dans un monde effectivement vécue modifiant l’environnement en associant un ensemble de compétences avec une expérience prolongée. | |
ProjetUne intention s'appuyant sur un dispositif pour être mis en action. Certains projets s'inscrivent dans une obligation légale d'évaluation. | |
Propédeutique | |
Puissance d'agirCapacité de choisir telle chose, telle personne, telle direction ... plutôt que telle autre indépendamment du degré de contrainte toujours existant quel qu'en soit le niveau. | |
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R.I.D.E.S.Les RIDES ( Recommandations Injonctions Demandes Évaluations Sécurisations) sont des dispositions réglées à agir et à faire agir c'est à dire des règles à suivre pour être reconnu comme sachant agir correctement dans les secteurs de la santé du social et du médico-social. | |
RaisonLa recherche de la précision conceptuelle, de l'enchaînement systématique et de la clarté telle que l'a formée la tradition philosophique... | |
RapportRelation d'ordre social, moral, affectif qu'une personne (un groupe de personnes, une collectivité) entretient avec une autre personne (un groupe de personnes, une collectivité), avec son environnement. | |
Rapport au savoirLe rapport au savoir peut être définie comme une « relation de sens entre un individu et les processus et les produits de savoir », en travail social ce concept est clinique c'est à dire ici cerne les processus de construction des savoirs afin de donner les clefs de son apprentissage à la personne ou au groupe qui apprend. | |
Réalité Perception subjective et partielle du réel. | |
Réciprocité EducativeRapport asymétrique de singularités qui parviennent à s'engager ensemble dans un même acte d'éducation au travers d'un mouvement d'apprentissage d'aller-retour apprenant de l'un à l'autre et de l'un par l'autre. | |
Réciprocité pédagogiqueRapport asymétrique d'institutions qui parviennent à s'engager ensemble dans un même dispositif d'éducation au travers d'un mouvement d'apprentissage d'aller-retour apprenant de l'un à l'autre et de l'un par l'autre. | |
RécitLa dimension langagière proportionnée à la dimension temporelle de la vie. C'est une histoire de vie racontée. | |
ReconnaissanceUn parcours de l'exploration : donner-recevoir-rendre. | |
Reconnaîtreserait par chacun de donner à autrui l'assurance plénière de son identité à la faveur de la reconnaissance de son empire de capacités. | |
Référence (La)Au sein de l'éducation spécialisée la complexité du travail éducatif nous amène à dégager le contenu du concept de référence :
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RéflexifPenser par soi-même à partir de soi sur soi-même pour soi-même et les autres. | |
RéflexionNotre définition du point central de la réflexion indiqué par la figure 1.2 de l'article de Catherine Beauchamps in le virage réflexif en éducation est : la réflexion est la formulation dynamique et évolutive de la rencontre de nos mondes intérieur et extérieur touchant à notre univers. Pour ricoeur la réflexion est l'appropriation de notre effort pour exister et de notre désir d'être, à travers les œuvres qui témoignent de cet effort et de ce desir | |
RéflexivitéLa réflexivité est la capacité d'une personne à se prendre lui-même comme objet de réflexion dans une analyse critique et constructive destinée à mieux se comprendre et à mieux comprendre autrui. | |
Régisseur numériqueest une fonction de direction au sein du secteur social et médico-social qui apporte des réponses institutionnelles d'ordre politique, technique et clinique au travers des choix numérique effectués concernant l'accompagnement de personnes et/ou de groupes vulnérables . | |
RègleLigne directrice de conduite imposée ou adoptée, un principe d'action qui indique ce qui doit être fait. Les règles de pratique en travail social découlent des valeurs et des idéologies éducatives. | |
RégulationLa régulation en travail social désigne une instance qui se réunit pour dénouer une situation bloquée en repositionnant le cadre d’intervention. | |
Relation d’aideRapport asymétrique dans lequel l’un au moins des deux protagonistes cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement et une plus grande capacité d’affronter la vie. ROGIERS Carl, 2005, [1968], Le développement de la personne, Paris, Interédition, p. 27 | |
Relation éducativeest un rapport avec une visée impliquant une réciprocité, une rétroaction et un effort dans un cadre donné. | |
ReligionFormulation d'une croyance qui se veut source principale de vérité quel qu'en soit le degré. | |
RencontreFait de se retrouver fortuitement ou pas en présence d'une autre ou d'autres personnes. | |
RésilienceLa reprise d'un nouveau développement après un traumatisme. | |
ResponsabilitéEngagement envers autrui. La responsabilité repose sur 2 principes : la solidarité entre plusieurs individus et celui d'une garantie réciproque sans laquelle la cohésion sociale ne peut exister faute de promesses tenues. La responsabilité nécessite un décentrement de soi tout en gardant autorité sur soi et sur son monde. | |
RitePratique réglée de caractère sacré ou symbolique | |
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SantéLa santé est définie comme un état de complet de bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. | |
Science du Travail SocialLa science du travail social identifie les savoirs théoriques, cliniques, éthiques et pratiques issu du travail social en éducation spécialisée ( 6 champs supplémentaires distincts existent : le service social, l'animation, la petite enfance, l'insertion, l'accueil à domicile et le développement social local). Notre 1ère cible concernant ce glossaire est la science du travail social qui émane de la philosophie pour trouver sa place dans les sciences humaines entre la psychosociologie et les sciences l'éducation. En ce sens son épistémologie et son herméneutique s'inscrivent dans une voie d'élaboration longue. | |
Secret partagéN'existe pas | ||
Secret professionnelLe secret professionnel est la garantie d'une protection de l'intime du sujet pour lui permettre de se réinscrire ou de se reapproprier son histoire personnelle. Le secret renvoie à un triple sens : séparer, décider et mettre de côté. Le secret peut être l'occasion des pires tyranies et sans secret, le sujet humain peut être détruit. | |
SexualitéComme le boire et le manger, la sexualité participe de la colonne vertébrale de l’être. Tenter de dénier la sexualité d’un individu c’est le rejeter dans l’anomie et la maintenir dans l’anomalie. | |
SituationEnsemble des circonstances dans lesquelles une personne ou un groupe se situe à un moment T | |
Situation apprenanteUne situation apprenante, à partir de laquelle on apprend, combine à la fois les enjeux professionnels, les motifs d’action et l’engagement actif et authentique des professionnels. | |
Situation-problèmeLa situation-problème désigne l’ensemble des difficultés relationnelles, familiales, psychologiques, sanitaires, financières ou sociales, dépassant les capacités d’intégration et d’autonomie d’une personne en crise ou en panne dans son environnement de vie. | |
Sobriété numériqueUn usage nécessaire, proportionné et raisonnable du numérique | |
Soinle soin est une action qui contribue à la santé d'une personne. | |
SolidaritéLa solidarité réunit les membres d’un groupe partageant une identité et un intérêt communs dans un devoir d’entraide et de dépendance réciproque. | |
SymboleCe qui est mis à la place de ... | |
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TéléaccompagnementAccompagnement à distance au travers d'un instrument technologique. | |
TraductionCapacité à produire une variante de sens d'une culture à une autre et vice versa | |
Travail-Social1/ Définition international du travail-social Source : https://www.eassw.org/global/definition-internationale-du-travail-social/ 2/ Définition des nations unis 3/ Définition du travail-social en France est plus réductrice qu'à l'internationale Source : https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000034663455/ 4/ Définition du Conseil supérieur français du travail social 5/ Dictionnaire Pratique du travail social ************************************************************** 1/ Définition internationale du travail social Définition internationale du travail social approuvée par l’assemblée générale de IASSW le 10 Juillet 2014 Melbourne. Le Travail social est une pratique professionnelle et une discipline. Il promeut le changement et le développement social, la cohésion sociale, le pouvoir d’agir et la libération des personnes. Les principes de justice sociale, de droit de la personne, de responsabilité sociale collective et de respect des diversités, sont au cœur du travail social. Etayé par les théories du travail social, des sciences sociales, des sciences humaines et des connaissances autochtones, le travail social encourage les personnes et les structures à relever les défis de la vie et agit pour améliorer le bien-être de tous. 2/ Définition des nations unis Une définition a été donnée par les Nations unies en 1959, laquelle insiste sur le type de relation entre le travailleur social et l’individu : « Le travail social est une activité visant à aider à l’adaptation réciproque des individus et de leur milieu social, cet objectif est atteint par l’utilisation de techniques et de méthodes destinées à permettre aux individus, aux groupes, aux collectivités de faire face à leurs besoins, de résoudre les problèmes que pose leur adaptation à une société en évolution, grâce à une action coopérative, d’améliorer les conditions économiques et sociales. » source : Le travail social : de quoi parle-t-on ? Sandrine Dauphin dans Informations sociales 2009/2 (n° 152), pages 8 à 10 3/ Définition du travail-social en France est plus réductrice qu'à l'internationale Article D142-1-1Version en vigueur depuis le 11 mai 2017Le travail social vise à permettre l'accès des personnes à l'ensemble des droits fondamentaux, à faciliter leur inclusion sociale et à exercer une pleine citoyenneté. Dans un but d'émancipation, d'accès à l'autonomie, de protection et de participation des personnes, le travail social contribue à promouvoir, par des approches individuelles et collectives, le changement social, le développement social et la cohésion de la société. Il participe au développement des capacités des personnes à agir pour elles-mêmes et dans leur environnement. A cette fin, le travail social regroupe un ensemble de pratiques professionnelles qui s'inscrit dans un champ pluridisciplinaire et interdisciplinaire. Il s'appuie sur des principes éthiques et déontologiques, sur des savoirs universitaires en sciences sociales et humaines, sur les savoirs pratiques et théoriques des professionnels du travail social et les savoirs issus de l'expérience des personnes bénéficiant d'un accompagnement social, celles-ci étant associées à la construction des réponses à leurs besoins. Il se fonde sur la relation entre le professionnel du travail social et la personne accompagnée, dans le respect de la dignité de cette dernière. Le travail social s'exerce dans le cadre des principes de solidarité, de justice sociale et prend en considération la diversité des personnes bénéficiant d'un accompagnement social. La différence fondamentale entre la définition internationale et la définition française est que cette dernière réduit le travail social à une pratique. 4/ Conseil supérieur français du travail social En France, le Conseil supérieur français du travail social propose une
définition qui repose sur les finalités de ce dernier : « Retisser
des liens entre individus et groupes sociaux qui, pour des raisons
diverses, se situent en dessous ou en dehors des normes de la
collectivité de référence » (cité par Guelamine, 2001, p. 11) 5/ Dictionnaire Pratique du travail social p. IX "Nous retiendrons dans ce dictionnaire le concept de travail social comme secteur professionnel incluant des actions, des théories, des institutions, des références législatives et réglementaires, formant un ensemble institutionnalisé ... le critère le plus pertinent est du coté de la fonction de ce secteur : la résolution de problèmes rencontrés par des individus ou des groupes vis à vis de leur environnement en fonction de leurs besoins et dans un but de cohésion sociale." | |
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UrbaniserUrbaniser, c’est-à-dire, d’après le Club Urba-EA, organiser la transformation progressive et continue de son système d’information visant à le simplifier, à optimiser sa valeur ajoutée et à le rendre plus réactif et flexible vis à vis des évolutions stratégiques de l'institution, tout en s'appuyant sur les opportunités technologiques existantes Source en passant par le site d'allea | |
UsageMise en œuvre d'une capacité | |
UsagentUsager expert a part entière de sa situation et crédible au travers de 5 points : Instaurer une relation d’étayage, soutenir l’animation de la vie quotidienne et les tâches domestiques, œuvrer pour l’adaptation permanente des institutions aux besoins des usagers, partager, transmettre et interpréter de l’information médicale, sociale et politique, se positionner comme expert dans les différents temps individuels et collectif. C'es la figure du paire-aidant. Considérer la personne comme un usagent en travail social c'est sortir des sciences de l'éducation en acceptant la relation comme égalitaire, cette approche qu'elle soit positive ou négative est révolutionnaire. En travail social elle porte en elle le risque de l'amitié et de l'approche marchande. | |
Usagesensembles de pratiques socialisées s'inscrivant dans des contextes socio-historiques qui se succèdent en 3 moments successifs : innovation, massification et banalisation. | |
Utilisabilitése réfère à la facilité de l'utilisation d'y système | |
UtilitéPossibilité qu'à l'utilisateur d'atteindre ses objectifs au moyen de l’interaction avec le dispositif, le système, le groupe, les personnes ... | |
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Vérité Propriété intrinsèque du réel dont il est cependant inévitable d’admettre que nous l’appréhendons subjectivement et partiellement. | |
ViolenceElle est inscrite dans la structure de l'action humaine quand j'agis un autre subi mon action. La violence se glisse entre l'agent et le patient. L'éventail de la violence est très large elle peut aller de la captation de la volonté de l'autre à sa destruction physique. La violence appelle la morale pour la réduire. | |