LES MOTS EN TRAVAIL SOCIAL
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Accompagnerl'action d'accompagner engage des pratiques du lien, de la rencontre, de la relation qui s'opère sur le terrain de la reconnaissance de l'autre considéré comme une personne, dans la réciprocité des libertés et dans les finalités des institutions. elle se concrétise dans une pratique de cheminement qui renvoie à l'éthique et aux éthiques dans un entre-trois qui se vit et qui peut se comprendre "entre" liberté, vigilance et dialogue. | |
AcculturationDernière étape d'un processus d'assimilation. Le terme d’acculturation recouvre ainsi l’ensemble des processus possibles mais il demeure, le plus couramment, utilisé dans sa définition restrictive de contact culturel entre deux sociétés de puissances inégales. En outre, les études anthropologiques conservent leur tendance à déchiffrer le changement culturel du point de vue d’un seul des deux univers en présence... Au niveau étymologique ce mot désigne "adoption et assimilation d'une culture étrangère". Il est composé du préfixe latin AD et de CULTURE pouvant être traduit pour ou vers la culture "de l'autre" (c'est nous qui rajoutons "de l'autre" afin de clarifier la direction que prend le "pour" dans la traduction). Au niveau proxémique ce substantif est un point central de l'ASSIMILATION | |
ActeurPersonne (physique et/ou morale) qui met en œuvre, qui participe à une action et/ou une activité. | |
ActionLes actions peuvent être considérées comme des organisations d’activités dotées d’unité de sens et/ou de signification, en anticipation ou en rétrospection, pour les personnes ou collectifs qui y sont engagés et/ou pour leur environnement social. | |
Action socialeElle tend à promouvoir, dans un cadre interministériel,
l ’autonomie et la protection des personnes, la cohésion
sociale, l ’exercice de la citoyenneté, à prévenir les
exclusions et à en corriger les effets. Elle repose sur une
évaluation continue des besoins et des attentes des
membres de tous les groupes sociaux, en particuliers des
personnes handicapées et des personnes âgées, des
personnes et des familles vulnérables, en situation de
précarité ou de pauvreté, et sur la mise à leur
disposition de prestations en espèces ou en nature. Elle
est mise en œuvre par l ’Etat, les collectivités territoriales
et leurs établissements publics, les organismes de sécurité
sociale, les associations ainsi que par les institutions
sociales et médico-sociales. Loi du 2 janvier 2002 art L 116-1 | |
ActivitéL’activité humaine peut être définie comme l’ensemble des actions formées à la fois par les transformations du monde physique, social, mental ou ontologique, dans lesquelles et par lesquelles se trouve engagé une personne ou un collectif, dans ses rapports avec son environnement, et par les transformations en situation, s’opérant à cette occasion. Activités au pluriel dans le dictionnaire pratique du travail social | |
Aide / SoutienDonner de soi-même pour contribuer à ce que la personne entreprend pour devenir un être humain libre. C'est faire avec et pour quelqu'un quelque chose qu'il ne peut pas faire seul. | |
Aide SocialeEnsemble des prestations sociales versées pour subvenir aux besoins primordiaux des personnes en situation de pauvreté. | |
Aidermise en œuvre d'une aide. | |
Aire TransitionnnelleLa notion d'aire transitionnelle fait appelle au concept d'objet transitionnelle. L'Objet transitionnel est une défense du bébé contre l'angoisse provoqué par le départ de sa mère. Par ce jeu (remplacement de la mère par l'objet) précurseur l'enfant accèdera plus tard à l'autonomie. "L'objet transitionnel et les phénomènes apportent ... une aire neutre d'expérience qui ne sera pas contestée" (Donald Winniccott, jeu et réalité, Paris, 1971, Gallimard, p.22). Cette aire d'expérience se situe entre le jeu et la réalité. Elle recouvre le champ relationnel où a lieu l'intervention. Ce milieu ouvert offre un espace d'expérience où sont renégociés les paradoxes qui affectent la vie de la personne. | |
Amour professionnelLe travailleur social ne peut pas être détaché dans son travail de clinicien, dans la construction de sa relation à l'usageant. Cet investissement professionnel s'oppose aux discours de neutralité, il s'agit de sentiment et d'action empathiques pondérée par une certaine retenue contexte facilitateur à la création d'une relation de confiance. | |
AnalyseL’analyse est l'élaboration d'un raisonnement réflexif et explicatif afin de comprendre et de donner à comprendre une situation, un objet, un sujet, ... ALFÖLDI rajoute "en trois étapes : la décomposition, le discernement et la synthèse." Nous comprenons ces etapes comme créés à partir du modèle hégélien : thèse, anti-thèse et synthèse, la synthese devenant a son tour une thèse et ainsi de suite ; cadre d'une recherche "vers l'infini et au-delà" (WD). | |
Analyse des pratiquesL’analyse des pratiques est un travail de perfectionnement, de distanciation et de conscientisation, engagé par un groupe de professionnels accompagnés par un animateur, sur l’exercice de leur métier dans les situations de terrain qui mettent en difficulté ou posent question. | |
Anomieune expérience sociale (groupe et individu) caractérisée par la perte ou l’effacement des valeurs (morales, religieuses, civiques…) et le sentiment associé d’aliénation sociale et d’irrésolution. Le recul des valeurs aboutit à l’amenuisement, voire à la destruction du lien social, et le manque ou le surplus de lois ou de règles ne permet plus de garantir une régulation sociale suffisante. L'anomie construit une spirale d'exclusion par la perte au travers d'une déliquescence et dégénérescence de la responsabilité. | |
ApprentissageActivité d'une personne qui a pour but de développer ses connaissances, ses compétences et le savoir. | |
AutodidacteSujet qui assure l'autodirection de ses apprentissages en se substituant aux défaillances de l'Etat social et de ses institutions éducatives et formatrices. | |
AutonomieCapacité d'une personne ou d'un groupe à gérer ses dépendances dans un cadre en ayant des moyens de faire des choix. L'autonomie est partielle tout en s'inscrivant dans un processus d'avènement de soi par lequel on s'efforce de se donner à soi-même ses propres principes de vie libre en société. Le travail du professionnel est d'accompagner la personne ou le groupe afin que le curseur de l'autonomie soit toujours le plus proche du maximum d'une vie de qualité, bonne ou accomplie. Dans le cadre économique et politique actuel l'autonomie s'est transformée en injonction sociale. Par manque de moyens, ce qui sera toujours le cas de manière général, ce mot est porteur d'utopie, d'idéal, d'illusion et d'idéologie. | |
AutreCelui qui n'est pas soi | |
B |
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Besoins fondamentaux (les)les besoins physiologiques, le besoin de sécurité, le besoin d’appartenance, le besoin d’estime, le besoin de s’accomplir. | |
BientraitancePosture d'une personne morale ou physique qui vise le bien et le juste dans un environnement donné. Le degré de mise en œuvre de la bientraitance est corollé aux moyens quantitatifs et qualitatifs disponibles et utilisés dans cet environnement donné. | |
BonheurCapacité à trouver une signification, une satisfaction de soi. | |
BraconnageNous définirions avec M. Plantard le braconnage comme intelligence pratique des instruments technologiques, ... c’est l’art de faire avec les pairs et c’est en braconnant que l’appétit de savoir vient... | |
Bricolagele bricolage met en action l’ensemble des aptitudes sociocognitives qui font que chacun apprend son environnement puis le recompose autour de lui. Le bricolage, c’est l’art de faire avec ce que l’on a. C’est exécuter un grand nombre de tâches diversifiées dans univers instrumental clos, avec un ensemble fini d'outils et de matériaux pour réaliser un projet déterminé. | |
C |
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CapabiliteEnsemble des capacités qu'une personne à le droit de réaliser, qu'elle les exerce ou non. La capabilite c'est la capacité en situation (ensembles des compétences, des opportunités, des moyens, des réalisations et de la motivation) permise, soutenue et développée par des conditions sociales, politiques et économiques qui rendent possible leur exercice. | |
CapacitéCe que je peux faire (pourvoir dire, pouvoir agir, pouvoir (se) raconter, pouvoir s'imputer à soi-même, pouvoir promettre). | |
Chez soiExtérioriser mon intériorité reflet de ma conscience fil conducteur de ma conscience. Sentiment de se sentir le même à travers le temps au sein d'un lieu donné avec ma liberté d'exprimer mon intimité | |
Chrysalide du sensChangement d'un mot ou d'un groupe de mots donnant à vivre la même réalité ( hier C.A.T. aujourd'hui E.S.A.T. demain ...). La chrysalide du sens veut faire croire que le changement de mot ou du groupe de mots est un changement de regard sur le contenu créant un changement de vécue pour les usageants : c'est l'illusion du nouveau mot = nouvelle vie. | |
CirconstanceCaractéristiques du moment présent. | |
Cliniquela clinique du travail social désigne l’espace d’interaction entre un travailleur social et un usager, un usageant et/ou un groupe. | |
Cohésion socialeIdeal d'harmonie du vivre-ensemble. J. Jenson distingue ainsi cinq grandes dimensions de la cohésion sociale. La première se trouve dans le partage des valeurs communes. La deuxième dimension concerne le système économique et le fonctionnement du marché du travail, qui situent les individus sur une échelle allant de l'insertion à l'exclusion. La troisième dimension de la cohésion sociale relève du niveau de participation citoyenne. Une quatrième dimension, essentielle pour cette auteure, résulte du mode de régulation institutionnelle de reconnaissance ou de non-reconnaissance des différences. Enfin, la dernière dimension tient au degré de légitimité des institutions publiques et privées dans leur capacité à offrir un espace où peut se traiter la gestion des intérêts sociaux divergents. J. Jenson, Les Contours de la cohésion sociale : l'état de la recherche au Canada, Ottawa, réseaux canadiens de recherche en politiques publiques, 1998. | |
Collaborationrelation qui réunit deux ou plusieurs personnes pour travailler ensemble sur un même objet, à partir d’un projet forgé par les différentes parties en fonction de leurs attentes respectives. | |
Compétence"ensemble de savoirs permettant de mobiliser et combiner les ressources" (Le Boterf, 2002, p. 115) en situation. | |
ComprendrePrendre ensemble tous les éléments de la réalité | |
ConceptUn concept est une construction rendant compte de caractéristiques communes à un objet et/ou un ensemble d’objets, de faits ou de phénomènes. | |
ConciliationDispositif de recherche de compromis par une mise en relation minimale des intérêts des parties en conflits. | |
ContrainteComposante de l'environnement qui vient à la fois limiter la puissance d'agir permettant du changement et en même temps établit un cadre support d'appui qui peut être butiner, bricoler, braconner. | |
Contrôle« opération consistant à vérifier qu’un dispositif est mis en application ou qu’un résultat concret attendu est réalisé » (De Ketele, Roegiers, 1996, p. 66). | |
Conviction« certitude ferme et suffisante pour l’action, mais non tout à fait rigoureuse, soit qu’elle repose seulement sur une très grande probabilité, soit qu’elle repose sur un mélange de raisons et de sentiments forts » (Lalande, 1996, p. 190) | |
Critèredimension-étalon en fonction de laquelle la réalité de l’objet reçoit une appréciation qualitative et quantitative. | |
cybercultureculture informatique complexe saturée d'imaginaire | |
D |
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DéontologieDevoir et/ou obligation, c'est de la morale à partir de l'adage : Ne fais pas à autrui ce que tu détesterais qu'il te fasse. | |
DésinstitutionalisationProcessus de destruction des institutions. C'est l'aspect "institué" qui est ciblé. | ||
Développementprocessus de croissance qui permet à une personne, un dispositif, un organisme, une théorie ou une méthode, d’atteindre son amplitude optimale. Pour une personne c'est un processus de croissance continue d’un être humain qui le conduit à acquérir ou développer des capacités physiques, psychiques et sociorelationnelles. Le développement d’une personne se poursuit tout au long de sa vie même s’il revêt des rythmes et des formes différentes. Ce développement peut être facilité ou au contraire empêché par l’environnement matériel, social et relationnel, dans lequel la personne se trouve. | |
DidactiqueVergnaud (1992) : "Étude des processus de transmission et d'appropriation des compétences en vue de les améliorer" | |
DifférenceÉcart d'avec la norme | |
DigitalUne première main humaine d'écriture informatique | ||
DigitalitéLa notion de « digitalité » désigne les pratiques d’action du
travail social qui sont produites avec et par les technologies
numériques. Elle met en évidence l’imbrication de l’aide humaine et de
l’utilisation du numérique dans la production de l’aide dans une
approche de travail social. La « digitalité » ouvre ainsi des
perspectives sur l’imbrication matérielle des professionnel·les, des
bénéficiaires et des technologies numériques dans la vie quotidienne.
(voir Weinhardt, Marc. 2022. Offene Fragen an die Hilfeform Beratung im
Spannungsfeld zwischen Digitalität und Digitalisierung. In:
EthikJournal. 8. Jg. (1). S. 1–15.) | |
DiscoursConstitué par un ensemble de phrases où quelqu'un dit quelque chose à quelqu'un à propos de quelque chose. | |
Dispositifc'est l'association d'un ensemble d'éléments dynamiques, limités et cohérents ; d'espace, de temps, de ressource et d'activité, en lien les uns avec les autres pour construire et/ou faire vivre une réponse opérante. | |
dispositionaptitude à faire quelque chose en se dotant des moyens requis | |
Don et Contre-DonDon et Contre-Don place le travailleur social devant une alternative délicate. Sans réciprocité dans l'échange, il est vain de faire passer un message à une personne vulnérable. le don appelle le contre don, sous peine de créer de la dette. Dans la mise en œuvre de la réciprocité c'est au contraire du lien qui est créé. Selon Fustier, le travail social, formaté par la norme salariale, installe l'aide sociale dans l'assistanat. Le travail social ouvert à la dynamique du don replace l'action sociale dans le dépassement du temps. Le professionnel donne quelque chose de plus, quelque chose de personnel. Il ne se cantonne pas aux limites de son contrat de travail... soit l'on reste dans les frontières rassurantes d'une action sociale traditionnelle et timorée, soit l'on s'implique davantage et il faut admettre la réciprocité du don. | |
Dynamique du conflitIl faut accepter d'engager le conflit lorsque son dépassement est prometteur d'amélioration. L'entrée dans le conflit marque une étape de différenciation entre les systèmes de fonctionnement et donc entre les personnes qui les portent. Il est préférable que la confrontation n'outrepasse pas le contrôle de l'agressivité. Les échanges chargés d'hostilités mettent en relief la variété des manières de pensée. Les uns et les autres sont contraints de se reconnaître mutuellement jusqu'en leurs divergences. L'issue d'un conflit mené avec habilité annonce les prémisses de la relation de confiance. La dynamique du conflit marque l'avancée d'une réflexion souterraine qui s'opère dans l'esprit de la personne accompagnée et/ou de son entourage. Il s'agit là du travail de perlaboration. | |
E |
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EducateurCelui qui se soucis de la vie de la personne jusqu'à accompagner et aider l'autre à retrouver et/ou soutenir l'envie de vivre afin qu'il se saisissent du sens de sa vie (temps, repères, trajectoires, rythmes) pour vivre, en reliant le sentiment de vécu avec la raison de vivre. | |
EducationConduire et accompagner une ou plusieurs personnes vers des buts. L''éducation est une relation par nature téléologique et asymétrique | |
É |
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Éducation informelleEst tout à la fois éducative récréative et citoyenne. | |
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Education spécialiséeest un ensemble de théories, de concepts et de pratiques qui sur une durée déterminée concoure au soutien/aide, à l'accompagnement et à l'inclusion sociale de toutes personnes présentant des difficultés et/ou des différences. | ||
Elipse HerméneutiqueTransformation du cercle herméneutique en elipse à double foyer ex avec la dialectique temps et récit | |
EmpowermentL’empowerment, c’est s’emparer personnellement et collectivement d’une part significative de la décision quelles que soient les difficultés rencontrées. | |
Engagementl'engagement est un processus multidimensionnel (comportemental, émotionnel, cognitif et ontologique) composé d'une inscription dans un instant T manifestant le choix d'une activité plutôt qu'une autre, lié à une prise de décision volontaire, à un investissement dans cette activité et à une persévérance dans cette activité sur la durée. | |
É |
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ÉnonciationFait apparaître l'existant en lui donnant une expression. | |
ÉquipeUne équipe est un groupe de personnes réunies pour réaliser une tâche commune sous la guidance d’une autorité compétente dans le respect d’un ensemble de règles et de valeurs partagées. | |
E |
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Erreur « ce qui fausse un résultat, ce qui n’est pas conforme à la vérité ou à la réalité » (Grawitz, 1999, p. 157). | |
Estime de soiJugement de valeur de soi-même par soi-même sur soi-même produisant des effets positif et/ou négatif. Elle s'appuie sur la capacité de choisir qui permet d'agir intentionnellement et la capacité d'initiative qui permet de changer les choses le monde mais aussi se changer soi-même. | |
EthiqueVisée (souhait/désir) d'une vie accomplie, avec et pour autres, dans des institutions justes (Paul Ricoeur) L'éthique en science du travail social s'articulent principalement autour de deux pôles à maintenir ensemble : le premier est le primat de l'éthique sur le politique à partir de la question de la confiance dans le vouloir vivre-ensemble d'un peuple et le deuxième est d'ouvrir une brèche dans tous les processus de normalisation, interne et/ou externe, fonctionnant en aveugle afin de faire une place à la personne et/ou au groupe vulnérable. Ethos est la dimension même de la personne, elle est engagement dans des situations difficiles, voir impossibles. L'Ethos signifie l'engagement dans le choix de sa destinée. L'homme est celui qui peut agir sur son destin, celui qui peut sortir de ses déterministes. Travail en 4 étapes : 1 réfléchir individuellement et en groupe à nos pratiques dont aussi celles qui sont inacceptables 2 développer des attitudes inspirées par des principes éthiques universels 3 réfléchir sur le couple "autonomie, valeur" ET solidarité 4 il convient de nourrir nos réflexions et nos activités professionnelles par la pensée et les écrits des philosophes ... Ainsi nous pourrons tenter de développer nos capacités de discernement et nos paroles à propos. Ce travail est un effort constant et sur la durée qui s'effectue par des traductions incessantes entre expérience et démarche réflexive dont le contenu touche aux problématiques rencontrées, aux langages, à l'identité des acteurs aux désirs et frustrations des uns et des autres, la manière d'écrire de donner à voir autrui.... | |
EthiquesRegroupe l'ensemble, autant qu'il soit possible, des différentes conceptions éthique dans le cadre de la philosophie et des sciences sociales. | |
Ê |
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Être humainIndividu corps ET esprit | |
Être reconnuserait pour chacun recevoir l'assurance plénière de son identité à la faveur de la reconnaissance par autrui de son empire de capacité. | |
Être soiC'est une relation qui fait exister | |
É |
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ÉvaluationJugement de valeur | |
Évaluationprocessus qui produit un jugement de valeur pondéré, à partir d’un ensemble d’informations factuelles, en fonction d’un ensemble de critères étalonnés, sous l’influence du système de valeurs des évaluateurs. | |
ÉvènementQuelque chose arrive, se passe | |
E |
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Existence (l')La singularité de la destinée individuelle | |
ExpérienceUtilisation de connaissances acquises par la pratique élaborée en interaction avec de la pensée et de l'action d'une personne et/ou d'un groupe à partir de savoirs théoriques et/ou d'observations permettant de comprendre, d'expliquer et d'agir, donnant accès à une transformation de soi et de son environnement. | |
ExpliquerPropos qui permettent de suivre une pensée que je ne comprend pas. L'explication permet de redonner la main à la compréhension. | |
F |
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Fait« un fait est une réalité dynamique qui se constate dans le temps » (Lalande, 1999, p. 328) | |
Finalitéensemble des raisons qui motivent une démarche. | |
FormationActivité impliquant deux personnes dans une réciprocité éducatrice au sein d'une dimension sociale dont le but est de développer leurs connaissances et compétences. | |
G |
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GroupeLe groupe est un ensemble de personnes réunies dans l’accomplissement d’une tâche collective. Sa structure propre créée une tension identitaire entre conformité et différenciation. | |
H |
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HandicapConstitue un handicap au sens de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, « toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives, ou psychiques, d’un polyhandicap, ou d’un trouble de santé invalidant. » loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées (art. 2) | |
HerméneutiqueIl existe différentes théories herméneutiques, science de l'interprétation des signes et de leurs valeurs : 1/ théorie perspectiviste (Nietzsche) tout est affaire d'interprétation. 2/ théorie perspectiviste épistémologique (Kuhn) la science ne peut s'appuyer que sur un paradigme d'interprétation. 3/ la théorie de l'historicisme (Dilthey) la science ne peut comprendre le phénomène qu'elle étudie uniquement à partir de son contexte. 4/ les théories herméneutique des profondeurs (dans les lignées de marx et freud) toute vision du monde serait guidée principalement par des intérêts plus ou moins avoués. La réalité n'est pas ce qu'elle est, le soupçon règne. 5/ la théorie universelle (Heidegger) porte un sens existentiel, l'homme étant une interrogation pour lui-même il est d'emblée un être voué à l'interprétation. 6/ la théorie universelle doit être entendue en un sens langagier. Toute interprétation, tout rapport au monde, présuppose le langage (Gadamer). Toute compréhension présuppose le langage. 7/ en reprenant les 6 théories précédentes la théorie moderne de l'herméneutique voit plutôt dans le langage une mise en forme du réel. La science du travail social ne se réduit pas aux points 1/ et 4/ pour construire une démarche scientifique de sa discipline. L'herméneutique n'est pas hermétique. Elle est la théorie des opérations de la compréhension dans leur rapport avec l'interprétation des textes d'où l'importance vitale de l'effectuation du discours comme texte pour le travail social sans cela pas d'approche scientifique possible. | |
I |
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IdentitéCe qui distingue soi des autres. Nous sommes tous des êtres issus d'une filiation. Nous sommes tous des êtres sexués. Nous nous inscrivons et nous nous construisons tous dans le temps (mêmeté et ipséité, Ricoeur). | |
Identité narrativel'identité narrative lie notre capacité d'être nous-même avec celle de nous raconter (et non pas de nous la raconter) nous-même de manière à nous reconnaitre nous-même. Ex : le livret 2 de la validation des acquis de l'expérience en est une expression. | |
IdéologieLa logique d'une idée | |
Implication professionnelleest constituée par une démarche volontaire d'implication renouvelée par le professionnel de l’ensemble des ressentis émotionnels qui influencent l’action d'engagement du travailleur social auprès des personnes. | |
IndividuEtre ayant une existance propre. | ||
Informatiquemode dominant de traitement et de diffusion de l'information | |
InstitutionRicoeur la notion recouvre 3 sens : - un sens large : toute pratique codifiée et sedimentee - un sens etroit : les grands ensembles structurant une société famille eglise état - un sens encore plus etroit aux seules institutions politiques Mais cest la structure de vivre ensemble d'une communauté historique peuple nation region qui semble être privilégiée. Marcel Mauss - institution au sens large - à savoir : aussi bien les usages et les modes, les préjugés et les superstitions que les constitutions politiques ou les organisations juridiques essentielles. Le terme recouvre deux familles de significations qui débouchent sur deux conceptions de l’institution. La première entend l’institution comme « forme sociale établie » (l’institué). La seconde renvoie aux processus par lesquels une société s’organise (l’instituant). | |
InstrumentObjet construit en vue d'un usage particulier | |
Intelligenceune propriété du système cognitif qui permet de s’adapter avec succès à l’environnement et d’apprendre de l’expérience. L’intelligence est moins une aptitude que la résultante d’un ensemble de processus de traitement de l’information dont la coordination conduit à atteindre avec succès le but fixé (dimension téléologique). Une adaptation réussie suppose d’identifier les contraintes posées par l’environnement, de faire preuve d’innovation en coordonnant de façon originale les ressources dont on dispose, ainsi que de mettre en pratique à bon escient des connaissances emmagasinées en mémoire à long terme. 100 mots de l'éducation que sais-je ? PUF 2018 pp. 27-28 | |
Intelligence ArtificielleThéories et techniques destinées à simuler l'intelligence humaine, l'IA permet d'exploiter les données pour en tirer de nouvelles connaissances. | |
IntentionnaliteActivité par laquelle une conscience se pose comme contenu de pensée ( ou noese) et pose par là même un objet pensé (ou noeme) dont la caractéristique à la propriété de viser un sens susceptible d'être identifié. | |
InternetEnsemble des réseaux, systèmes et équipements de communication | |
InterprétationC'est d'abord une explication un développement de la compréhension. | |
Intervention socialemode d'accompagnement s'appuyant sur une présence ponctuelle du professionnel dans le but de fournir une aide directe à la personne concernée sur une durée déterminée. | |
IntimitéL’intimité désigne le lien de soi à soi, qui part de la surface vers la profondeur, invisible et imperceptible de l’extérieur, et sur lequel l’éducateur ne peut intervenir sans que l’Autre l’y convie. L’intimité, c’est le derme intérieur de l’être, une peau qui a pu être déchirée par une maltraitance, un mot ou un regard malveillant. | |
IntrigueConfiguration cohérente et temporelle qui compose ensemble des évènements et des personnages. Ex : le livret 2 de VAE présenté au jury est une intrigue réflexive, ici la réflexivité correspond au fait de penser sa pratique tout en renvoyant à son identité narrative. | |
Intrigue (mise en)C'est une cohérence temporel | |
Intrigue narrativeLe propre de l'intrigue narrative c'est d'effectuer la synthèse de l'heterogene c'est à dire d'articuler dans une totalité signifiant des éléments aussi différents que les motivations internes et les circonstances externes. | |